3 - Patrimoine et mémoire collective - Architecture et art public

Plusieurs bâtiments d'exception témoignent du caractère résolument patrimonial d'ExpoCité.

Depuis 125 ans, ils accueillent des compétitions sportives ainsi que des expositions provinciales d'innovation dans les domaines de l'agriculture et du commerce. Ils sont au coeur de festivités et d'événements à grand déploiement.



Le développement du site d'ExpoCité reflète les transformations de la ville et de la société québécoise. Le site permet de réaliser un aménagement intégrant une collection d'architectures, d'incarner un symbole de modernité en plus d'être étroitement lié à l'émergence du sport professionnel et commercial.

Un site dédié au progrès

Dès 1898, le site est acheté dans le but de ramener des expositions d'envergure à Québec. Une première exposition s'y tiendra dès la première année (desservie par le tramway de Québec) et le site sera le théâtre de plusieurs expositions agricoles et industrielles jusqu'à nos jours.

S'inspirant du mouvement architectural et urbanistique City beautiful qui se développe dans les années 1890 et 1900 aux États-Unis, le développement du site d'ExpoCité permet d'incarner un symbole de modernité. Plus qu'un terrain d'exposition, le site offrira suite à sa municipalisation plusieurs activités de loisirs, des événements culturels et diverses compétitions sportives.


Des legs architecturaux majeurs

En 1913, la Cité de Québec fait appel au service des architectes Georges-Émile Tanguay et Jean-Honorius LeBon pour construire le Palais des Transports (connu successivement comme le Palais des Beaux-arts, le Pavillon des arts domestiques et le Pavillon des Arts).

Plusieurs bâtiments d'exception témoignent encore aujourd'hui du caractère patrimonial du site, dont le Grand Marché de Québec, nouvel occupant du Palais de l'industrie construit en 1923.

Depuis, les efforts visant à parfaire la forme de l'ensemble du site en confirmeront l'esthétique monumentale.

Une vocation sportive

La conversion du Pavillon de l'Agriculture en aréna pour le club de hockey les As de Québec en 1942 consacrera une vocation sportive appelée à être consolidée au fil du temps. Après l'incendie du bâtiment qu'on appelait le « petit Colisée », le grand Colisée est construit et devient le principal actif du parc de l'Exposition. À compter de 1949, le grand Colisée et le petit Colisée rénové accueilleront diverses compétitions sportives.


Longtemps appelé l'ancien petit Colisée, ce bâtiment cadrant la Place Jean-Béliveau à l'est accueille aujourd'hui divers événements et même des parties de hockey.

Le Colisée de Québec

En plus d'être considéré comme le plus grand chantier dans la capitale en 1949, la réalisation de l'architecte Robert Blatter et de l'ingénieur Anton Tedesko est un véritable exploit technique pour l'époque au Canada, notamment pour l'utilisation d'un mince voile de béton sans appui intermédiaire.

Le Colisée, en son premier état, est considéré comme une oeuvre magistrale, qui ajoute une valeur exceptionnelle à l'ensemble du site.

Son architecture, composée à l'époque d'une façade lisse en brique de couleur chamois et de saillies de formes géométriques épurées, se démarque par sa modernité européenne de style international et figure au répertoire du patrimoine bâti.

La structure légère du Colisée est d'ailleurs plus complexe que celle des constructions précédentes et son design moderne révèle la vérité constructive de ce voile autoportant où les murs ne sont plus porteurs et où les gradins sont dissociés de l'enveloppe.


C'est en 1979, suite à la dissolution de l'Association mondiale de hockey où évoluait le club des Nordiques de Québec, que les propriétaires de l'équipe vont déposer une demande de franchise pour rejoindre la LNH.

Une condition : la Ville devait agrandir le bâtiment existant. Ce projet fera donc passer la capacité du Colisée de 10 000 à 15 000 sièges. Il sera le domicile du club de hockey des Nordiques jusqu'à leur départ en 1995.

Le Colisée est aujourd'hui utilisé aux fins d'entreposage et a fait l'objet à quelques reprises d'analyses quant à son agrandissement, sa transformation, son recyclage ou sa démolition.

Mémoires collectives et art public

Qu'il s'agisse du Colisée ou du riche ensemble d'architectures qui compose ExpoCité, le site a une symbolique particulière pour les citoyens de l'agglomération qui ont vécu en ces lieux de mémorables moments sportifs, d'inoubliables performances musicales, de festives foires commerciales ou de marquantes séries télévisuelles.

Ce n'est d'ailleurs pas étranger à la présence de nombreuses oeuvres d'art public qui ponctuent le site, grandioses et ancrées dans l'identité de Québec. À l'image du site, ces oeuvres modernes et rassembleuses embellissent les espaces.

Pour plus d'informations sur l'art public d'ExpoCité, https://expocite.com/fr/decouvrir/oeuvres-d-art/


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